L’histoire de Nadia (3) : le viol, un vol par effraction doublé d’une violence mentale inouïe

Le viol est un vol par effraction doublé d’une violence mentale inouïe, et davantage fatal pour cette jeune adolescente qui n’avait que 13 ans. Le viol fait partie de ces actes auquel même le pardon a peu d’emprise. C’est un vol dont la plus grande violence n’est point physique mais psychologique. Une feuille de papier une fois froissée, ne sera plus jamais la même.

Quel calvaire que d’avoir à vivre avec ce sentiment, cette idée qui sans cesse revient dans notre esprit, ces instants de douleur qui à jamais resteront gravés dans notre mémoire. S’il est extrêmement difficile pour des adultes de s’en remettre, alors imaginez le cas d’une enfant, d’une adolescente, d’une fleur rayonnante n’ayant pas encore pu ouvrir ses pétales au soleil. Son sourire s’éteint pour devenir morne. Son regard étincelant s’assombrit. Pour moi, seul l’amour peut permettre de s’en remettre et d’affronter la tête haute les prochains challenges de la vie. Ecouter, dialoguer, comprendre, compatir et réconforter sans jamais juger sont les actions à tenir. Lui montrer qu’elle n’est point une paria sociale, qu’il existe des personnes qui l’aiment et l’aimeront telle quel. Lui offrir une chance de croire que la vie demeure belle et qu’elle a encore beaucoup à lui offrir.

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L’histoire de Nadia (2) : dilemme d’une grossesse, entre frayeur et douleur

« Ce qu’un père peut faire de plus important pour ses enfants, c’est d’aimer leur mère » déclarait Théodore Hesburgh.

Mais qu’advient-il lorsqu’un père désire voire aime sa fille ou lorsqu’une mère développe bien plus que de l’amour maternel pour son fils ? D’aucuns diront que c’est le monde à l’envers. Les normes et valeurs changent tous les jours. Sous le prétexte de la liberté et des droits, des phénomènes comme le mariage homosexuel sont de plus en plus légitimés et tolérés. Mais peut-on et doit-on tolérer à un père qui viole consciencieusement sa fille ? D’autres diront qu’il s’agit de troubles psychopathologiques voire d’obligations sectaires. L’acte sexuel devenant ainsi un rite initiatique et cultuel permettant au bourreau d’accéder et de jouir à des richesses et privilèges plus considérables. Seulement peut-on monétiser le bonheur ? L’argent n’achète jamais tout et le bonheur voire l’avenir en font partir.

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