(Mon) dictionnaire de l’arabe dialectal égyptien : tome 1.

La langue est surement la clé qui ouvre les portes d’une culture. Composante fondamentale de toute civilisation, la langue est le socle des valeurs, le réservoir des connaissances et de la vision de tout peuple. L’existence d’un peuple est même souvent rattachée à la présence d’une langue parlée ou employée par une communauté d’usager. Il existe même de très petite communauté dont la légitimité n’a été reconnu que grâce à l’existence et l’usage d’un code linguistique qui leur est propre. L’intégration à la mondialisation nous oblige, insinueusement à être bilingue non seulement pour avoir de meilleures perspectives d’emploi mais le fait de parler deux ou plusieurs langues est une stimulation au niveau cognitif et même une certaine protection contre la survenue de la démence.

Mais bon, laissons ça de coté. J’ai commencé par une digression avant d’attaquer le fond même de mon article : l’importance capitale que revêt la langue pour accéder à une culture étrangère. Depuis près de deux ans que je vis en Egypte, l’usage courant de la langue arabe a toujours été mon plus grand défi. Vivre en Egypte sans parler l’arabe c’est comme vivre sur la lune. Non ! J’exagère un peu : c’est comme vivre au royaume des sourds-muets ! Quand tu ne maitrises pas l’arabe, toute communication voire l’intégration devient très difficile. Et il faut effectuer de véritable gymnastique pour se faire comprendre par l’égyptien lambda. Des cours d’arabe que j’ai reçu à mon arrivée à l’université Senghor, je n’ai retenus qu’une poignée dont je vous donnerai la signification et mes différents usages.

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