Taxi_Christian Elongue_Afropolitanis

8 différences entre les taxi-ville au Sénégal et au Cameroun

Les métropoles africaines se singularisent par une diversité et une hétérogénéité des modes de transport. Dans chaque pays, les façons et manières de se déplacer sont le reflet des dynamiques sociales. J’aimerais ici vous présenter des rapprochements entre les taxis de Dakar au Sénégal et ceux des capitales camerounaises.  Si vous alliez au Sénégal et empruntiez des taxis-ville, voici les éléments qui pourraient vous frapper :

1- Etat des véhicules : Les taxis de Dakar sont en meilleur état que ceux de Yaoundé !

J’ai même vu des Mercedes en très bon état qu’on utilisait pour le taxi ! A Dakar, 70 % du parc automobile est en bon état mais c’est près de 40% au Cameroun. La plupart des voitures qui servent de taxi sont celles en âge de prendre la retraite après de bon et loyaux services ! Mais est-ce que les gars comprennent ça alors ? La voiture chez nous a 4 cycles de vie : le premier c’est à Mbeng lorsqu’elle vient de sortir de l’usine. Le second c’est en « Occasion Belgique » c’est-à-dire lorsqu’elle est importée – elle sert ici de voiture de luxe à usage personnel. Il faut voir comment les gars se sentent avec… ! La 3ème vie est en mode « taxi » et quand elle est déjà très bien amortie, on s’en sert pour faire le « clando » ou pour escorter les gens au champ. En gros, une voiture importée sert au moins 20 ans avant de décéder et ce sont les accidents de circulation (très fréquent) qui les sauvent même parfois…

2- Où et comment négocier le prix ?

La règle de base c’est de ne jamais stopper le taxi devant un lieu de « luxe » comme les hôtels, supermarché, à l’entrée d’un ministère, d’un restaurant chic… Il faut toujours s’en éloigner légèrement.

Il faut être patient dans la négociation, ne jamais prendre le premier taxi venu ! C’est après avoir subi le refus de trois taxis que vous pouvez décider de hausser légèrement votre offre. Si tu viens par l’aéroport, ne jamais lui montrer que tu ne maîtrises pas le système sinon ils vont te « vacciner ». Pour plus de sûreté, il est possible de contacter des chauffeurs personnels comme c’est le cas au Cameroun.

Si tu es accompagné d’un toubab ou si tu ne parles pas wolof et demande le coût du trajet en français, alors il faut le diviser en 2 voire trois. 

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Thank you adonai

Do U Believe in Miracles ?

           Je reprends mon clavier aujourd’hui. Toutefois je ne me verserai point dans les rituels du blogging. Je ne vous présenterai point d’intrigue. Je ne tournerais point autour du pot. Je ne vous parlerais point à mot couvert. Je vous parlerais à cœur ouvert. Aujourd’hui plus qu’hier. Hier plus qu’auparavant. Je ne tergiverserais donc point. J’irai droit au but. Je parlerai sans anicroche. Je vous exposerai le fond de ma pensée à l’instant où je couche ces lignes. Pourquoi cette rupture ? Parce que mon Sujet n’aime point les fioritures. Il est simple mais grand. Pour lui les artifices n’ont point de valeur. Il ne se limite pas à notre apparence mais à notre être. Ce que nous sommes, ce que nous vivons, ce que nous pensons, ce que nous cachons, ce que nous voilons, ce que nous dérobons… Il le sait. Il le voit. Il le dévoile. Car il est omniscient et omnipotent. Je sais que ces deux expressions vous révèleront, peut-être, l’identité de mon sujet : DIEU.

           Certains l’appellent ainsi mais moi non. Car il ne s’agit là que d’un terme générique tout comme carnivore désignant les animaux se nourrissant de viande mais Lion, le nom propre et spécifique d’un animal de cette catégorie.  Dieu est donc un terme générique pour désigner une divinité. Dieu désigne un principe transcendant, supérieur aux hommes et à la nature, créateur et maître de tout. Chaque peuple a un Dieu, une divinité sur laquelle se fonde les espoirs, se dépose les déboires sans pour autant le voir. Les débats et polémiques autour de son existence ou non sont légion et je ne voudrais point m’y impliquer car il très difficile d’y faire consensus. Tout ce qu’il faut, c’est que nous respections les divinités des autres, sans pour autant les juger. Ne regardons pas l’autre au prisme de nos principes. Le faire nous conduira toujours à des guerres ou des violences. Respectons la différence de l’autre.

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