Dans le cadre de cet article, nous considérons l’innovation comme le fait de mettre intentionnellement du neuf dans une pratique habituelle antérieure. Par exemple, passer d’un enseignement magistral à une approche par projets est une innovation. J’ai donc rassemblé les tendances et récentes innovations qu’on observe dans le monde de l’éducation et de la formation. Certaines des innovations pédagogiques proposées font également partie du rapport Open Université sur l’éducation technologique en 2020. Je partirai des innovations récentes – donc encore en cours d’expérimentation – à celles anciennes, ayant déjà fait leurs preuves. Un facteur commun à la majorité de ces innovations pédagogique reste la technologie.

1. Réalité virtuelle et augmentée

C’est probablement un facteur énorme pour l’avenir de l’enseignement supérieur mais on est encore loin d’être prêt pour une adoption massive[i]. Voici un exemple où la réalité augmentée permet aux étudiants d’exploiter une usine chimique.Cet article de Om El Khir Missaoui en présente les usages à l’école. L’auteur cite par exemple le projet LearnAR, édité par le réseau SSAT (Specialist Schools and Academies Trust), qui propose un ensemble d’applications de réalité augmentée à l’école, de l’apprentissage des sciences et de la géométrie, à celui des langues et de la grammaire. Pareillement pour le projet Mirage (Méthode d’Inclusion de la Réalité Augmentée dans la Gestion de l’Enseignement), qui permet de créer des activités pédagogiques tirant parti des atouts de la réalité augmentée, en rapport étroit avec les programmes de lycée et collège en sciences physiques.

2. Le sport électronique (eSport)

C’est une forme de jeu vidéo compétitif qui est diffusé et joué sur Internet, individuellement ou en équipe. Des variantes d’eSports ont été utilisées dans des matières scolaires telles que l’éducation physique pour aider les élèves à comprendre le mouvement, les différentes règles ou techniques des sports et des jeux, et comme support pédagogique. C’est de plus en plus un moyen de soutenir la culture numérique, le calcul, la socialisation et le travail d’équipe. A la fin d’une partie, les données peuvent être analysées par les participants afin de suggérer des stratégies d’équipe pour améliorer les performances. Une plateforme d’eSports bien connue, Twitch, permet l’enregistrement des activités de groupe, l’interaction entre les enseignants et les apprenants, ainsi que des possibilités d’enseignement en ligne. Signalons toutefois que l’expérience immersive et physique est plus enrichie lorsque l’eSport est combiné à la réalité virtuelle et augmentée.

Au Canada, l’école polyvalente Arvida dans la Commission scolaire de Jonquière avait offert le premier programme combinant le sport électronique avec les études dans la province. L’idée n’avait pas été acceptée immédiatement par la direction et les promoteurs du projet avaient dû persuader la direction de ce que l’usage du jeu électronique n’était point une perte du temps mais une stratégie alternative et pédagogique pour faciliter l’apprentissage des différentes applications informatiques, les réseaux sociaux, les équipements de réseautique, le matériel physique, etc. Au travers des jeux comme League of Legends ou le jeu de cartes Hearthstone de Blizzard, les élèves ont développé leurs compétences sociales et leurs réflexes.

3. Intelligence artificielle (IA)

Tout comme la réalité virtuelle et l’eSport, l’IA fait partie de l’avenir mais n’est pas encore tout à fait au point[ii]. Un nombre croissant d’applications éducatives utilisent l’IA pour personnaliser et individualiser les parcours d’apprentissage, notamment grâce aux systèmes de tutorat intelligents, des environnements d’apprentissage exploratoires, l’évaluation automatique et des chatbots. Les systèmes d’apprentissage basés sur l’IA sont de plus en plus utilisés dans les écoles, les collèges et les universités, ainsi que dans la formation en entreprise mais nombreux sont sceptiques et émettent des réserves quant aux dérives bioéthiques de l’IA.

4. La pédagogie post-humaniste

En tant que philosophie, le post-humanisme examine ce que signifie être humain et si le fait d’être humain s’étend au-delà de notre corps dans le monde réel et numérique. En tant que pédagogie, il ouvre des possibilités d’apprendre avec des animaux et des machines comme partenaires. En effet, les progrès technologiques brouillent la frontière entre l’homme et le monde matériel. C’est le cas par exemple des programmes informatiques comme les “chatbots” qui répondent à des questions et fournissent des services par le biais de conversations simulées. En outre, les scientifiques implantent déjà des micropuces dans les humains pour améliorer leurs capacités, ce qui améliore les vies, mais peut aussi avoir des conséquences négatives (éthiques) sur les personnes et la société.

Elon Musk à travers sa compagnie Neuralink a récemment développé une puce personnalisée qui est mieux à même de lire et amplifier les signaux du cerveau. Pour l’instant, elle ne peut transmettre des données que par une connexion câblée (elle utilise l’USB-C), mais l’objectif final est de créer un système qui puisse fonctionner sans fil. Il se connectera sans fil à un dispositif externe monté derrière l’oreille, qui contiendra la seule pile. Il sera contrôlé par une application mobile.

Un autre exemple est celui de Benitti[iii] (2012) qui a mené une étude sur l’utilisation de la robotique dans les écoles et les résultats suggèrent que l’utilisation de robots[iv] dans les classes peut améliorer l’apprentissage de la programmation. Cela a été constaté en particulier pour l’enseignement pratique dans les matières STIM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques). D’autres travaux d’Ospennikova (2015) ont montré comment cette technologie peut être appliquée à l’enseignement de la physique dans les écoles secondaires en Russie ou dans l’apprentissage précoce des langues par Kanero et al. (2018).

Les robots peuvent également agir comme des pairs et apprendre avec l’élève ou agir comme un enseignant lui-même. Le “chat interactif” (iCat) développé par Philips Research est un exemple d’enseignant robotisé aidant à l’apprentissage des langues. Il possède une face semblable à un chat et peut exprimer des émotions. Les comportements de soutien manifestés par le tuteur iCat étaient des comportements non verbaux, tels que le sourire, l’attention, l’empathie et la communication. La recherche a montré que ce comportement de soutien social manifesté par ce robot-tuteur avait un effet positif sur l’apprentissage des élèves.

Ainsi, adopter une approche post-humaniste de l’éducation aura certainement de nombreux bénéfices mais aussi des risques dans l’interrelation entre les humains, l’environnement, les animaux et la technologie. En effet, cette utilisation croissante des technologies numériques dans les contextes éducatifs s’accompagne d’un éventail de plus en plus large de questions éthiques autour des données :

  • Qui est propriétaire des données ? Quel est la nuisance potentielle de ces données ?
  • Comment la vie privée des apprenants et des enseignants est-elle protégée ?

La pression sur les établissements d’enseignement est de plus en plus forte pour qu’ils commencent à élaborer des politiques relatives à la gestion éthique des données, à obtenir le consentement des étudiants pour utiliser et analyser toute donnée provenant de leurs interactions avec leur système de gestion de l’apprentissage (LMS), et à fournir une formation sur l’utilisation sécurisée des médias numériques aux étudiants et au personnel.

5. Apprendre grâce à des données ouvertes

Qu’est-ce que les données ouvertes offrent comme matériel d’apprentissage et d’enseignement ?

  • L’authenticité. Les données qui sont partagées sont le fruit de processus réels qui se déroulent au sein d’organisations. Ce sont souvent les données utilisées dans le cadre de travaux professionnels qui ont un impact réel sur nos vies et sur le monde.
  • Un fort potentiel de motivation.

Par exemple, des lycéens en Italie explorent les données sur les financements publics accordés à des projets de construction dans leur pays et évaluent les résultats de ces projets. L’accès et l’usage des données ouvertes par ces apprenants est un signe de transparence, de crédibilité de l’action publique et cela permet la prise de décision basée sur des preuves.

Le service national de données australien fournit neuf études de cas sur les cours qui intègrent l’utilisation de données ouvertes dans l’enseignement. Ces études de cas couvrent divers domaines tels que :

  • Analyse et visualisation de données volumineuses
  • Création et analyse de données dans les sciences biologiques
  • Création de données et analyse de textes dans le domaine des sciences humaines
  • Les pratiques archéologiques par l’utilisation et l’analyse des données
  • Développer les compétences en matière de données pour un usage professionnel.

Une autre initiative, School of Data (l’École des données), enseigne aux journalistes, organisations de la société civile et activistes comment se servir des données ouvertes dans leur travail. L’Ecole encourage ces derniers a réfléchir sur les questions ou problématiques dans lesquelles il n’existe pas encore suffisamment de données ouvertes, puis encourage les journalistes et OSCs et citoyens à collecter et produire les données manquantes. L’apprentissage ou l’enseignement grâce aux données ouvertes concoure ainsi à la promotion de la « science ouverte », où le libre accès aux données peut favoriser la reproductibilité des résultats de la recherche, la transparence et la responsabilité. De nombreuses autres initiatives et cas d’études documentant l’usage des données ouvertes pour l’enseignement et l’apprentissage dans les écoles et universités de par le monde, sont disponibles ici.

6. Pédagogie de la justice sociale

Principe : La pédagogie de la justice sociale vise à éduquer les apprenants et à leur permettre de devenir des citoyens actifs qui comprennent les inégalités sociales et peuvent contribuer à rendre la société (et le monde) plus démocratique et plus égalitaire. Cette pédagogie souligne l’importance d’impliquer et d’engager les étudiants dans la construction du programme d’études, plutôt que de leur imposer un programme d’études. Pour y parvenir, les systèmes de pouvoir, de domination, de privilège ou d’oppression devrait être explorés de manière critique avec les apprenants et ceux-ci peuvent être encouragés à s’engager dans des processus d’activisme tels que les protestations.

Intérêt : Les éducateurs engagés dans la justice sociale valorisent les expériences et les perspectives uniques des gens et font de leur mieux pour traiter tous les apprenants de manière attentionnée et digne. Ils prônent une distribution équitable des ressources d’apprentissage et un engagement en faveur de méthodes permettant la pleine participation de tous.

Exemples : Par exemple, dans un cours de mathématiques[v] où on utilise la pédagogie de la justice sociale, une classe a examiné comment les ressources du quartier étaient liées au revenu. On leur a demandé de trouver le nombre d’épiceries dans un rayon de 3 km autour de certaines écoles. Ils ont ensuite examiné les implications de leurs conclusions, par exemple un plus grand nombre d’épiceries pouvait signifier que le quartier était plus riche et offrait plus de choix alimentaires aux populations qui y vivaient. Dans un autre exemple de pratique en classe de langue, la justice sociale peut être abordée par le biais de discussions sur des thèmes tels que les stéréotypes raciaux ou les possibilités d’apprentissage des langues pour les enfants du monde entier.

 En plus de mettre en évidence les questions sociales, une approche de justice sociale peut également donner plus de pouvoir aux apprenants. Dans cet exemple[vi], un professeur d’université dans un département de communication a dit à la classe que les étudiants allaient faire une partie de l’enseignement : les étudiants ont apporté leurs connaissances et leur expérience de la culture hip-hop, tandis que le professeur a soutenu cela en fournissant des lectures académiques et des théories pertinentes sur le hip-hop. D’autres exemples sont ceux où les élèves sont encouragés à à critiquer des informations provenant de diverses sources et à produire leur propre contenu qui explore ou reflète leur propre position. Ils pourraient également participer à des événements et des manifestations citoyennes ou exprimer leur point de vue en votant et en signant des pétitions.

7. Tirer les leçons des vidéos d’animations

Principe : Certaines questions sont difficiles à enseigner, par exemple expliquer comment le cœur pompe le sang ou comment résoudre une équation complexe. Or l’usage de courtes vidéos d’animation est efficace pour présenter un processus dynamique, des concepts ou abstractions du monde réel, comme la croissance d’une ville au fil du temps.

Intérêt : Elles sont utiles pour stimuler l’intérêt et l’engagement. Les apprenants ayant des besoins éducatifs particuliers peuvent bénéficier d’animations qui expliquent une idée importante de manière claire et concise. Les animations créées par l’apprenant sont également un moyen de favoriser l’expression personnelle et ont été utilisées pour stimuler des activités créatives telles que l’écriture d’une histoire.

Exemple : Des études ont montré que les animations peuvent être meilleures que les images lorsqu’elles sont bien conçues, fondées sur des principes pédagogiques solides, et orientées vers l’enseignement des processus ou des compétences ; et quand les élèves ont un certain degré de contrôle.

8. Apprentissage multisensoriel

Les expériences multisensorielles, dans lesquelles plusieurs sens sont stimulés, sont devenues populaires dans les domaines du divertissement, du tourisme et des soins de santé ces dernières années. Par exemple, elles sont souvent présentes dans les parcs d’attractions et les salles de cinémas avec les films en 4D. Les chercheurs s’accordent de ce que la prochaine génération de services dans les domaines de la santé, du tourisme, de l’éducation et de la formation, sera multisensorielle.

L’enseignement et l’apprentissage multisensoriels peuvent améliorer la communication, l’engagement et la mémorisation, même s’ils ne conviennent pas à tous les apprenants. C’est particulièrement utile pour les personnes ayant des besoins spéciaux, comme ceux qui ont de graves difficultés de lecture. Car il a été prouvé que la stimulation ou combinaison des canaux sensoriels pendant l’apprentissage peut leur être bénéfique, entraînant une compréhension plus approfondie, ainsi qu’un plus grand plaisir.

9. Apprentissage en réseau hors ligne

L’apprentissage en réseau via les réseaux numériques est une approche pédagogique largement adoptée puisqu’elle favorise les connexions entre les apprenants, les enseignants, les communautés et les ressources. Mais il n’est pas toujours possible d’utiliser l’internet pour l’apprentissage en réseau. Les raisons en sont notamment le manque d’accès, le désir d’autonomie et le besoin d’intimité.

Dans de nombreuses zones rurales, pays en développement et régions où l’accès à l’internet peut être limité (par exemple dans les prisons), il est possible d’utiliser des smartphones, des tablettes ou des ordinateurs portables sans connexion à l’internet. Permettre aux utilisateurs d’exploiter la puissance de ces appareils et de profiter de l’apprentissage en réseau sans Internet a été rendu possible grâce à des concentrateurs de réseau à faible coût et à faible consommation d’énergie comme le Raspberry Pis.

Cette approche a été utilisée dans les zones rurales de la Zambie pour permettre aux enseignants de différentes écoles de village de se réunir pour accéder aux ressources pédagogiques numériques et partager leurs propres matériels avec d’autres enseignants lors d’ateliers de formation. Cependant, de bonnes compétences techniques et numériques sont nécessaires pour un usage optimal et la réussite de cette solution pédagogique.

10. Laboratoires virtuels

Les laboratoires sont une ressource importante dans les disciplines scientifiques, permettant aux étudiants d’appliquer leurs connaissances et de développer leurs compétences. Cependant, il y a des circonstances dans lesquelles l’utilisation d’un laboratoire physique n’est pas possible ou pas appropriée, par exemple lorsque les étudiants ne peuvent pas se rendre physiquement dans un laboratoire ou lorsqu’ils doivent s’adonner à des activités dangereuses. Dans ces cas, les laboratoires virtuels constituent une alternative viable.

Un laboratoire virtuel est un environnement interactif permettant de simuler des expériences scientifiques. Il peut être accessible via le web ou sous la forme d’une application s’exécutant sur un ordinateur, en classe ou à la maison. L’objectif est de permettre à un étudiant d’expérimenter les procédures de réalisation d’une expérience scientifique, y compris les conséquences des erreurs commises, et d’obtenir des résultats. Bien que certains aspects du travail pratique, tels que la vue et l’odeur des expériences dans le laboratoire physique, soient absents de l’expérience, les laboratoires virtuels deviennent monnaie courante dans l’enseignement supérieur des sciences et de l’ingénierie dans de nombreux pays du monde.

Innovations courantes

11. Impression 3D

L’impression en 3D a été beaucoup plus utilisé dans le domaine de l’éducation supérieure. J’en parle longuement dans cet article[vii].

12. La vidéo en continu et les classes inversées

De Zoom à Skype en passant par les webinaires et même la diffusion en direct sur les médias sociaux eux-mêmes, la vidéo est peut-être la forme d’innovation technologique la plus visible et la plus courante dans l’enseignement. La vidéo permet aussi d’autres innovations comme la  classe inversée notamment sur YouTube où on retrouve tellement de bons contenus déjà publiés et accessibles. Le filtre et la sélection de contenus sont d’ailleurs devenu une préoccupation majeure au regard de l’immensité des contenus produits, tous n’ayant point la même qualité pédagogique.

13. La formation à distance

Les programmes d’enseignement à distance, comme l’OpenCourseWare du MIT, sont en place depuis des années. Ces MOOC sont de bonnes idées, mais les méthodes d’évaluation et la certification sont parmi les nombreux problèmes qui les freinent.

14. Nouveaux types de certification et de diplômes

De nouvelles certifications et diplômes universitaires sont apparus. On parle de plus en plus de « nano-diplômes » et la possibilité qu’offre certaines institutions éducatives de pouvoir mettre à jour sa certification au fil du temps.

15. Nouvelles pédagogies

De nombreuses écoles, universités et institutions expérimentent des alternatives à l’enseignement magistral, notamment l’apprentissage par projet, l’apprentissage par enquête, l’apprentissage par compétence ou l’apprentissage par scénario, etc.

16. Évolution de la nature du corps enseignant

Les réseaux numériques d’information rendent désormais l’accès aux données et aux domaines de spécialité omniprésent, notamment dans les domaines scientifiques. Par conséquent, les chercheurs n’ont plus besoin de se trouver au même endroit physique pour collaborer. Ce changement réduit l’attrait de nombreuses universités pour les professeurs experts. Par exemple, un membre du corps enseignant peut choisir d’enseigner dans une petite institution en milieu rural, tout en collaborant avec des professeurs dans un environnement urbain ou enseignant dans une université en Asie ou en Europe, depuis son domicile.

Conclusion

Les pédagogies proposées dans cet article ont un grand potentiel en termes de réduction de la distance entre les aspirations sur l’éducation et les pratiques éducatives actuelles. Cependant, cette liste de pédagogies n’est pas exhaustive ; il en existe d’autres, comme par exemple la gamification qui met l’accent sur la nécessité de jouer, d’explorer et d’apprendre par l’échec. Mais celles présentées ci-dessus, sont celles que nous trouvons les plus pertinentes sur le long terme. Et vous ? Quelle innovation pédagogique vous semble-t-elle la plus importante ou disposant d’un grand potentiel ?

Références

[i] Wu, H.-K., Lee, S. W.-Y., Chang, H.-Y., and Liang, J.-C. (2013). Current status, opportunities and challenges of augmented reality in education. Comp. Educ. 62, 41–49. doi: 10.1016/j.compedu.2012.10.024

[ii] Alexandre Roberge, L’I.A., facilitatrice du travail enseignant ?, Cursus Edu. Février 2020 https://cursus.edu/articles/43609/lia-facilitatrice-du-travail-enseignant

[iii] Benitti, F. B. V. (2012). Exploring the educational potential of robotics in schools: a systematic review. Comput. Educ. 58, 978–988. www.doi: 10.1016/j.compedu.2011.10.006

[iv] Cependant, aucune des études ci-dessus n’illustre que les robots sont plus efficaces que les enseignants humains, mais ils sont particulièrement utiles dans des contextes bien définis.

[v] Robin, R. (2019) ‘social Justice in the Language Classroom’, Creative ASL Teaching, 6 August, [Blog]. Available at: https://creativeaslteaching.com/social-justice-in-thelanguage-classroom/

[vi] Slade, S., Galpin, F. and Prinsloo, P. (2011) ‘Social justice and a distance education business education curriculum: unlikely bedfellows?’ Internationalisation and Social Justice: the Role of Open, Distance and e-Learning, pp. 25–28

[vii] Christian Elongué, Un etat des pratiques et usages de l’impression 3D en Afrique, Cursus Edu, Octobre 2018. URL : https://cursus.edu/articles/42113/un-etat-des-pratiques-et-usages-de-limpression-3d-en-afrique