Quand la bande dessinée kidnappe l’imaginaire des enfants africains

Des générations d’africains ainsi grandi sans pouvoir s’identifier ou se reconnaitre dans un super-héros africains. Mais avec la révolution numérique et technologique, les choses bougent et évoluent. Des artistes et créateurs africains frustrés par ces expériences sont désormais en action et créent de plus en plus de contenus qui s’inspirent de la tradition et culture africaine. L’émergence d’un univers de super-héros africains apparaît aussi comme une nouvelle étape dans le mouvement pour l’affirmation, par les Africains, de leurs cultures.

Le voyage le plus inutile de l’année 2018

Les gens vous voient souvent bien faire les choses et pensent que c’est facile. Ils ignorent les nombreuses défaites, échecs, découragement, crises, conflits que vous avez enduré et surmonté pour en arriver là. Grace à cette expérience, je préparerai désormais mieux mes futurs voyages même s’ils ne sont qu’à quelques kilomètres de distance comme Mbanga-Loum (pour aller visiter mon arrière grande mère) ou Dschang-Bafoussam (pour aller dans mes mapanes 😊).

Councours littéraire "Ma Parole" Ambassade France à Accra

Entretien métaphysique avec la langue française

Lorsqu’une langue est menacée, je le suis également. Si elle meurt, c’est une partie de moi qui s’en va. Car au finish nous formons un tout. Nos différences ne sont point des carences mais des richesses. Et c’est l’union de nos « univers dormant », leur symbiose, qui donne un cosmos linguistique hybride. Je suis fière aujourd’hui, non plus parce que je suis honorée d’être la plus courtisée mais parce que j’ai une paix dans l’âme, j’œuvre à mon niveau à la réussite conjugale de mes anciennes concubines en leur offrant des espaces d’expression et de création. Elles l’ont également fait pour moi et aujourd’hui j’ai des gendres un peu partout sur le continent.

Par exemple, lorsque j’effectue un voyage à Yaoundé, mon gendre Mboa[4] Martial me sert de guide en venant me récupérer depuis l’aéroport pour l’hôtel. Nous prenions ensuite un ben-skin[5], le seul engin capable de virguler[6] assez pour réussir à nous extirper des embouteillages éternels et asphyxiant, du chemin qui mène au restaurant « Nkondjock Délice ». Ce jour, j’y avais tchop[7] du Bongo Tchobi[8] avec une 33’’ bien glacée, une jong[9] du kwat[10]. Après avoir nang[11] jusqu’au chap, je prenais un autre vol le lendemain : direction Abidjan où je devais assister à une conférence.

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A la rencontre de Jean Paul Lawson, un leader au service des autres

Jean Paul Lawson est un jeune béninois de 27 ans (et 6 jours) ayant une identité afropolitaine mais s’autoproclame « Citoyen du monde et des Cultures ». Il passionné par les technologies numériques, les voyages, l’écriture et surtout la gastronomie. Il fut un boursier en Gestion du Patrimoine Culturel de l’Université Senghor d’Alexandrie, où il a été respectivement Délégué de filière puis Président du Bureau des Etudiants (BEUS). Des fonctions bénévoles qu’il a pu gérer avec maestria et au travers desquelles on a découvert son charisme en tant que « servant-leader » et sa volonté à toujours mettre les intérêts collectifs avant les siens. Même lorsque l’on s’y attend le moins.

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Les conditions éducatives favorables à l’autodirection dans une formation à distance?

Malgré les efforts de vulgarisation de la recherche menés par la communauté scientifique du domaine depuis plus de dix ans, il existe toujours une confusion dans les esprits entre « individualisation » et « autoformation ». Prévost (1994), simplifie cela sous deux axes de différentiation : une « individualisation de type institutionnel » et une autre à « visée autonomisante ». La première, dont la situation d’apprentissage dominante est l’autoformation, est un système de formation rigide, fortement hétérostructuré et contrôlé par l’institution, qui ferme à l’apprenant toute perspective de prise en charge de sa formation.

Et si la Chance et la Providence n'étaient que la Grace de Dieu

Et si la Chance et la Providence n’existaient pas ?

Personnellement, je pense qu’il s’agit de la Grâce. La chance pour moi n’existe pas. La chance est un concours de circonstances favorables. Beaucoup de gens utilisent des expressions mettant en scène la “chance”, sans réaliser un instant (ou plutôt refusant d’accepter) que quelqu’un agit derrière tout cela et que les circonstances ne sont pas le fruit d’un supposé hasard. D’autres parleront aussi de “bonne étoile”… Eventuellement, quelqu’un mentionnera la “providence” ou, qui plus est, laissera échapper un “Dieu merci” mais sans réellement reconnaître le “Dieu” dont il est question… Par contre, quand tout va mal, “qu’est-ce que j’ai fait au bon dieu” (contradiction !).

developping a sense of national belonging and patriotism for african youth

How and why should we urgently instill patriotism to every African children?

If the present generation doesn’t have a strong affection for Africa, then we will all, soon enough be doomed. As we become more globalized, our children are more exposed and likely to live and work in different countries in the world, and with this arises the question of whether or not their patriotism to their motherland will survive. Do the present generation have the same passion for the continent as the older generation did? So how can we promote and sustain the love for the country into a child?

Pays de merde-ShitHole Countries-Afrique-Haiti-Trump-Usa-Afropolitanis-Elongue

Pourquoi les élites africaines ne font qu’aboyer sans mordre depuis l’insulte raciste de Donald Trump ?

Après que Donald Trump ait tenu des propos « hautement irresponsables, répréhensibles et racistes », les personnalités et leaders africains n’ont fait qu’exprimer « verbalement » leur mécontentement sans prendre de mesures concrètes ou répressives pour manifester leur indignation. Alors ne gaspillons point notre énergie à nous indigner. Arrêtons de nous plonger la tête dans le sable comme l’autruche. Apprenons à faire face à la réalité. La meilleure réponse qu’on puisse donner à Trump au-delà des mots, ce sont des actes concrets. Par exemple, stopper ou limiter les relations commerciales (importations, exportations…) entre le continent et les USA, protester activement en arrêtant d’acheter et de consommer les produits des entreprises américaines présentes sur le continent (KFC, Mc Donald, iPhone, General Motors…) ; expulser les ambassadeurs américains ou fermer leurs ambassades tant qu’il n’aura pas présenter officiellement des excuses au peuple haïtien et africain. Ce ne sera qu’une maigre bataille de gagnée dans cette guerre symbolique, mais cela aura une importance historique. Limiter ou stopper les relations commerciales ou diplomatiques entre les USA et le continent sont quelques-unes des mesures concrètes que nos dirigeants africains auraient pu prendre. Mais le plus important, c’est de prendre notre destin en main, de cesser de nous évaluer au prisme de l’Autre, de nous regarder dans notre propre miroir et de travailler en synergie pour l’édification d’institutions fortes qui pourront accompagner la croissance du continent.