Afropolitanis_Etoffe d'un bon leader

Avez vous l’étoffe pour diriger ?

Tout le monde s’accorde à dire que les leaders doivent avoir autorité, énergie, stratégie et vision. Cependant, une étude exhaustive des théories dominantes sur le leadership, réalisée par Gareth Jones et Robert Goffee avec des milliers de dirigeants confirmés et débutants, ont permis de découvrir que les grands leaders partagent quatre qualités inattendues.

« Enlève-nous aujourd’hui les démons de la corruption et du tribalisme »

Devant la spirale incandescente de mauvais vents qui traversent notre globe camerounaise, vue les incomplétudes destinées qui se dessinent dans l’horizon de nos vies, halte! Un moment et une seconde, malgré la banalité que prend cette chanson pour les uns, conçue par les autres comme un rituel, plions les jambes, regardons vers le ciel, laissons nos cœurs, nos âmes, nos vies, nos esprits emportés par les spiritueux et très rares et furtifs moments de raison qui se pavanent dans les airs de la fin d’année.

Christian Elongue

Laisse toi brûler par cette flamme…

Comment exprimer tout ce qu’il y a dans mon cœur ?
Je ne le sais pas.
Pourquoi est ce toi que j’aime ?
Je ne le sais pas.

Tout ce que je sais c’est que j’ai besoin de toi
Car je t’aime et si c’est ma plume qui te l’écrit
C’est mon cœur qui le lui dicte.

Mon cœur ta choisi et je suis absolument d’accord avec lui.
Je n’ai pas ma place dans ce monde,
Alors voudrais-tu m’en faire une dans ton cœur ?

Féminisation de la pauvreté_Afropolitanis

Comment lutter contre la féminisation de la pauvreté ?

En dépit de l’importance de la terre pour la subsistance des femmes, dans de nombreuses parties du monde, les femmes ne possèdent pas de terres ou de propriétés. Lorsqu’elles en possèdent, ces propriétés sont généralement plus petites que celles des hommes. En fonction du pays en Amérique latine, les hommes agriculteurs représentent de 70 à 90 % des propriétaires officiels des terres agricoles. Au Kenya, les femmes propriétaires ne représentent que 5% des propriétaires fonciers enregistrés. De nombreux facteurs contribuent à ces inégalités, dont les pratiques discriminatoires en matière d’héritage, l’accès inégal aux marchés fonciers et les réformes agraires inéquitables. Ces facteurs entravent la capacité des femmes d’assurer leur productivité agricole et leur sécurité alimentaire et de protéger leur subsistance et celle de leur famille. De plus, les femmes ne jouissent toujours pas d’un accès égal au logement et aux technologies qui pourraient alléger leurs charges de travail. Ensemble, toutes ces inégalités minent la capacité des femmes d’assurer plusieurs aspects de leur bien-être, dont la santé, l’éducation, l’emploi et la sécurité physique.
Par suite de la discrimination sur les marchés du crédit et les obstacles auxquels peuvent se heurter les femmes qui cherchent à avoir accès à des intrants productifs, il est aussi plus difficile pour les entreprises qui ont une femme pour chef d’être aussi productives et rentables que celles qui sont dirigées par un homme. Assurer aux agricultrices le même accès qu’aux agriculteurs à des engrais et à d’autres facteurs de production agricoles permettrait d’accroître le rendement du maïs de 11 à 16 % au Malawi et de 17 % au Ghana. Renforcer les droits de propriété des femmes au Burkina Faso aurait pour effet d’accroître la production agricole totale des ménages d’environ 6 %, sans aucun apport de ressources supplémentaires. Selon les estimations de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), donner aux agricultrices et aux agriculteurs le même accès aux ressources productives pourrait entraîner un accroissement de la production agricole de l’ordre de 2,5 à 4 % dans les pays en développement. Alors qu’est ce que nous attendons pour passer à l’action ? Valorisons la femme par nos actions et pas seulement dans nos discours. Et toi, que fais-tu pour la promotion du genre ?

Afropolitanis_Christian ELongue

Regard croisé sur la place de la culture entre le Cameroun et le Sénégal

Nos dirigeants ne prennent pas la pleine mesure de la culture dans la promotion du tourisme ! Autre secteur à l’abandon sur lequel nous ne nous attarderons point ici ! Mais nos gouvernants devraient savoir que la plus terrible et redoutable des dominations n’est point militaire mais culturelle. Le psychanalyste Albert Camus dans ses études sur les effets de la colonisation dresse le portrait du colonisé et démontre avec acuité que la plus grande réussite du colonisateur était d’avoir pu coloniser et emprisonner non pas nos corps mais notre pensée. Cette prison mentale de l’esclave vis-à-vis de son bourreau est la plus dangereuse puisqu’il préfèrera toujours inconsciemment la captivité à la liberté ! Albert Camus tout comme Albert Memmi, analyse « l’aliénation » du colonisé, et plus particulièrement du Noir antillais. Pour le jeune psychiatre martiniquais, cette aliénation est inhérente au système colonial. « Le colonialisme exerce une violence psychique, son discours : le colonisé est “laid”, “bête”, “paresseux”, a une sexualité “maladive”, explique la politologue Françoise Vergès. Et pour Fanon, “le colonisé finit par intégrer ces discours de stigmatisation, le sentiment d’être inférieur, il finit par mépriser sa culture, sa langue, son peuple, il ne veut plus alors qu’imiter, ressembler au colonisateur”.

Pourquoi il faut intégrer les guérisseurs traditionnels dans le système de santé national

« en matière de science nous avons rien à envier au Nord », Or au Cameroun, la plupart des tradi-praticiens ont des entreprises ambulantes. Leur bureau est le plus souvent le marché ou les agences de voyage de train ou de transport inter-urbain. Leur capital ou « fonds de commerce » réside dans une mallette (pour les plus nantis) ou un simple plastique à l’intérieur duquel vous retrouverez des plantes, des poudres et des décoctions aux vertus thérapeutiques incalculables. Qui d’entre nous n’a pas encore été assailli lors d’un voyage Douala-Yaoundé par ces tradipraticiens qui usent de la puissance de leur verbe pour nous amener à acheter leur produit ? Et comme, les camerounais sont des « thomas », qui aiment voir avant d’accepter, ce n’est qu’après avoir gouté ou écouté les retours (témoignages) positifs des anciens clients (patients) qu’ils se décident à débourser la modique somme de 500 FCFA (ou +) pour acheter le produit. S’il n’est pas suffisamment éloquent, persuasif et comique, il peut même arriver qu’il ne vende rien et descende au terminus bredouille.