Afropolitanis_Christian Elongue

Homme:respecte ta femme ! 

L’homme qui violente son épouse ou sa compagne n’exprime point sa puissance mais expose son impuissance et sa faiblesse à pouvoir se faire obéir et respecter par le pouvoir de ses mots.

Le dialogue est la meilleure arme pour la résolution des conflits, des problèmes et discordes au sein d’un couple. La femme qu’on bat loin de nous respecter nous craint, a peur de nous et pose des actions sous l’effet de la contrainte.

Afropolitanis_Christian Elongue

Je vais vous parler d’elle…

Je ne sais même par où commencer pour vous parler d’elle. Elle a toujours été l’objet de mes fantasmes…

  Je l’ai toujours visité par mon imaginaire, imaginant ses contours, devinant ses pourtours, caressant son visage, à la recherche d’un sourire, à la quête d’un regard.  Morphée me transportait parfois chez elle. Je la courtisais puis je me baignais dans son bassin légendaire. Bien qu’elle soit vieille, sa beauté ne cessait de m’éblouir, son passé me faisait jouir et je ne cessais de souffrir à l’idée de me savoir si loin d’elle. Néanmoins,  je demeurais optimiste, espérant, attendant, ce jour où j’aurais les moyens de payer le lourd tribut afin de prendre mon envol pour aller à sa rencontre.

        Elle méritait vraiment que je fasse ce sacrifice pour elle. Elle avait longtemps été (est) l’objet de convoitise de nombreux prétendants : blancs, noirs, jaunes, rouge et que sais-je encore ! Tout le monde l’enviait. Tout le monde la désirait. Elle avait longtemps flirté avec les Grecs notamment Hérodote ou encore Socrate, le fameux « Père de la Philosophie » (mensonge que j’avais colporté durant des années depuis le lycée). Comme je disais donc, Socrate et bien d’autres avaient séjourné dans son lit durant des années. Elle les avait nourris et allaités. Leur séjour fut tellement agréable que certains prétendants oublièrent de retourner dans leur Athènes chérie. Ceux qui réussirent à rentrer à domicile s’étonnèrent encore que pareille beauté, que pareille intelligence et sagesse puisse exister en Afrique ! Ils essayèrent alors de l’adopter, essayant de la ramener, de l’attacher sinon de la rattacher à une Autre civilisation… Un preux chevalier du nom de Cheikh Anta Diop viendra à sa rescousse et montra aux yeux du monde qu’elle était et avait toujours été de sa lignée et l’avait épousée à bras le corps. Les autres prétendants ne lâchèrent point la prise. Ils avaient perdu une bataille mais pas la guerre ! Ils reviendront à la charge…

          Comme tu t’en rends compte, elle avait été la cible de nombreux prétendants qui avaient ouvert de nombreux débats (combats) pour l’épouser. J’étais fier de ses fils et de ses filles dont les réalisations artistiques, techniques et surtout architecturales figuraient parmi les sept merveilles du Monde. Toutes ces idées, toutes ces images, tous ces visages défilaient dans mon esprit. Oui ! Pourquoi maintenant ? J’étais assis confortablement sur un siège dans un avion : j’allais la rencontrer. Mon esprit, tout excité me présentait comme dans un film, toutes les représentations et images que j’avais développées d’elle. J’avais hâte de les vérifier, de les confirmer ou de les infirmer ! Oui ! J’étais impatient de la voir, de la regarder droit dans les yeux pour lui dire ô combien elle avait été mon fantasme ! J’étais en extase rien qu’à l’idée de pouvoir la sentir, humer son parfum, respirer son odeur ! Pouvoir la caresser, l’enlacer, l’embrasser : quel plaisir ! Je l’apercevais déjà à travers le hublot de l’avion qui était en phase finale d’atterrissage. J’apercevais son visage lumineux et le mien s’illumina d’un sourire.

Le rêve est la sève de la vie !

   

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Afropolitanis_Christian Elongue

Quand le doute devient une richesse.

Cette phrase simple mais profonde résume à merveille la pensée de l’écrivain franco-égyptien Robert SOLE lors du Café littéraire organisé par l’Institut Français d’Alexandrie.

        Ce romancier profita de son passage dans son pays d’origine pour entretenir les francophiles parmi lesquels le Consul de France à Alexandrie, sur sa carrière d’écrivain, de journaliste et d’historien. Il souligna d’emblée que ces trois casquettes ne se superposaient point mais s’imbriquaient à merveille. D’une part le journalisme lui a permis de faire de nombreuses rencontres à travers des voyages et des enquêtes. Elle lui permet de questionner et de commenter l’actualité, le réel.  D’autre part, l’écriture romanesque lui permet de transcender le réel, de se transplanter dans l’imaginaire et de revisiter la mémoire ou le passé. En effet, « le passé le passionne mais ne l’y enferme pas ». S’inspirer du passé est certes bien mais l’écrivain se doit de le transgresser et de le transpercer à travers une écriture critique sur les problèmes de la société. Pour ce qui est de la société égyptienne, il souleva que ces problèmes étaient davantage d’ordre économique (fracture sociale), sécuritaire (incident du Sinaï) et humanitaire (droits de l’homme). Enfin, sa carrière d’historien enrichit sa création de faits, de détails qui se reflètent par la beauté de ses descriptions et la richesse de ses récits. Histoire, mémoire et devoir d’écriture sont donc intimement liés.

           En outre, l’ancien rédacteur de la rubrique religieuse du Quotidien français Le Monde, déclarera que la religion et la question identitaire sont au cœur des plus grands enjeux contemporains. S’agissant de la religion, elle a pendant longtemps été banalisée par les dirigeants qui évitaient maladroitement (consciemment ?) de poser les questions essentielles. Le terrorisme a-t-il toujours  OU forcément des soubassements religieux ? A la suite des récentes attaques terroristes, celles de Grand-Bassam ou de Belgique, les médias occidentaux ont tiré des conclusions hâtives assez faciles, et semble-t-il, logiques. Essayer d’éradiquer le terrorisme revient à découvrir les motivations des terroristes. Les attaques de Londres, Radison Hotel, les kamikazes de Boko Haram au Nord du Cameroun ou enfin ceux de Paris ont tous essayer d’être justifiés par des motifs religieux. A ce propos, l’auteur de Les Nouveaux Chrétiens(1975) estime que :

« la religion, au-delà du fanatisme, a pris une place excessive mais négative dans la société contemporaine car elle va à l’encontre de l’esprit critique, du doute ».

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Afropolitanis_Christian Elongue

Quand le monde devient immonde…

Y’a des moments où on a honte de son pays ! 

Comment concevoir qu’en plein 21ème siècle, des femmes puissent encore mourir dans des hôpitaux publics, en présence de médecins, tout simplement parce qu’elles ne possèdent pas les fonds pour payer leurs soins ? Imaginez le désespoir de cette femme qui voit sa sœur agoniser sous ses yeux? Imaginez la peur et la terreur qui l’habite, alors qu’elle observe la vie s’échapper silencieusement de sa sœur venue donner la vie? Est-ce que c’est cette terreur qui l’a dynamitée, l’a métamorphosée et l’a hypnotisée au point de se mettre à opérer sa tante à l’aide d’une lame ? Imaginez la douleur de Monique, déjà inconsciente, alors qu’elle était déchirée par une lame, au bout de la main tremblante de sa nièce ?

Imaginez la douleur lancinante qui frappa cette nièce de voir sa tante et ces deux bébés innocents mourir sous ses yeux ? Est-ce un crime d’être pauvre ? Choisis-t-on de naître dans une famille pauvre ou dans une famille nantie ? L’humanisme a-t-il disparu de nos sociétés, pour céder ainsi la place au matérialisme ? L’intérêt doit-il supplanter l’être ? Où sont passés les valeurs de solidarité et de partage reconnues par les cultures africaines ?  La société camerounaise et le monde en général sont-ils totalement pervertis ?

J’ai mal de savoir que l’argent a autant pris le dessus sur nos valeurs éthiques et morales. La vie est une valeur suprême et sa préservation n’a pas de prix. Que les médecins qui ont refusé de prendre soin de cette femme enceinte en détresse aient honte! Qu’ils soient même destitués de leur corps de métier, car la déontologie médicale ne permet pas ce genre de traitement. Ils ont trahi le serment d’Hippocrate pour devenir des HYPOCRITES !

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Afropolitanis_Christian Elongue

Parisa Reza: l’écriture de l’entre-deux !

Il s’agit ici du récit de ma participation à un atelier d’écriture qui va légèrement modifié mon rapport et ma perception de la littérature. Ledit atelier était en rapport avec deux thématiques  : Histoire et Nostalgie, elle nous apprendra qu’il est nécessaire de se méfier des récits de voyages réalisés par des étrangers qui loin de décrire l’étranger de manière neutre le fait subjectivement et par conséquent dénature la vision que l’on pourrait avoir des gens qui y vivent. Edward Saïd dans son célèbre ouvrage, L’Orientalisme : L’Orient créée par l’Occident, nous invite d’ailleurs à déconstruire ces pseudo représentations et images que l’Etranger véhicule ou colporte sur nous. Images qui par la longue auront un impact sur notre autoreprésentation puisqu’on n’arrive parfois plus à discerner le vrai de l’ivraie. Bien que la littérature soit un puissant véhicule pour le voyage des imaginaires vers des horizons divers, il n’en demeure pas moins que l’expérience empirique est davantage recommandée et plus enrichissante.

En fait s’agissant de l’Egypte. Les nombreux ouvrages et articles que j’avaient lus sur ce pays, voire sur cette civilisation n’égaleront en rien l’expérience, le vécu, la jouissance esthétique que j’en tire depuis que j’y vie réellement. Les livres ont certes le pouvoir de nous faire voyager mais si possible faudrait faire ces démarches vers autrui de manière concrète. Elle nous révèlera ainsi la place de Gabriel Vasquez dans sa rencontre d’avec l’Amérique Latine.

elongue & parisa reza
Avec la Romancière au terme de l’atelier

Du désir d’écrire au pouvoir d’écrire.

Nombreux sont ceux qui éprouvent le besoin d’écrire mais n’ont jamais le courage de prendre une plume pour écrire. Il existe une phobie de la feuille, une crainte de la page blanche que chacun d’entre nous, à un moment ou à un autre fait face. Mais le plus important c’est de réussir à surmonter cela. La romancière Parisa Reza nous donnera ainsi quelques pistes pour réussir à surpasser cette peur. La recette est simple : Se laisser aller ! Eh oui ! il n’y a pas de recette miracle. C’est en forgeant qu’on devient forgeron, la lauréate du Prix Senghor 2015 nous invitera ainsi à nous lancer quand nous en ressentons l’envie mais à le faire de manière libre c’est-à-dire sans imposer des restrictions esthétiques ou des frontières à notre pensée. C’est bien par la suite qu’on pourrait ou devrait revisiter le texte produit en mode freestyle pour y apporter des modifications de ce genre. Enfin, d’avoir recours au regard de l’autre pour apprécier ou déprécier la production ainsi réalisée. Bien que la critique soit aisée et l’art difficile, il n’en demeure pas moins c’est un regard externe au champ de création qui pourrait apprécier à sa juste valeur (ou non) le travail du romancier ou de l’artiste.

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Afropolitanis_Christian Elongue

La jeunesse africaine serait-elle masochiste ?

     “If you chercham, you trouvam. You trouvam and you supportam“. Lapiro de Mbanga. Artiste Musicien Camerounais

  Le masochisme est la recherche du plaisir dans la douleur. De même l’Africain recherche l’Ailleurs (plaisir) dans la douleur. Cette douleur peut être psychologique ou physique. Elle est psychologique à travers les récits (mensonges) que les anciens bengistes nous déversent quand nous vivons paisiblement au Mboa (pays). Ils nous font ainsi fantasmer, rever et envier leur vie alors qu’en réalité, ils ne « voient pas clair » et jouent chaque jour au « Toméjerrysme ». On se met ainsi à voyager sans décoller, imaginant le jour où nous aussi on pourra mener cette vie de luxe faite de cigares, champagnes et caviar comme la Jet7.

           La deuxième douleur masochiste est physique : celle-ci survient quand nous avons laissé le mythe nous emporter et nous transporter. On se met dès lors à la quête des moyens nécessaires pour réaliser notre rêve. On commence alors par gratter de tous les cotés, à épargner pour le fatidique jour de départ. La douleur physique là nous touche vraiment quand débute le voyage. Vous savez que le froid n’a pas de sentiment (nor), ne gère pas les émotions, il te met à l’aise quand tu le testes. Sans oublier les « marchands de la mort », moi je les appelle les démarcheurs puisque c’est eux qui jouent dix pour que tu puisses réaliser ton souhait : fouler le sol de Mbeng. Et comme tout bon démarcheur, il y’a les frais de démarche et de marche qui se paient avant le service. On se connait entre africain et nous connaissons tous très bien l’adage : « payez avant d’être servi » qu’on affiche dans tous les bars et lieu de vente au pays. Car après le service… Oh oh !!! Man don know !!! Prévenir vaut mieux que guérir…

         Vous savez aussi que quand tu paies ton dix, cela ne constitue pas pour autant une garantie de la réussite de ton « dossier ». De même, il ne faut pas t’attendre à ce que ton démarcheur réussisse à te faire parvenir à destination ! Il peut njoum dans les cissongos (disparaitre) sans laisser de trace (comme Bimbip!) tout comme il peut t’envoyer au champ en te mettant dans un bateau de fortune où la plupart du temps lui-même n’entre pas. Si tu arrives bien à destination c’est bien ! Sinon tant pis ! Chacun gère son couloir !!!

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Afropolitanis_Christian Elongue

Les Avatars du Marxisme en Afrique Noire

  Les dérives du marxisme en Afrique

Tout au long de cette ouvrage, la question à laquelle le chercheur tente d’apporter une réponse satisfaisante est la suivante :

« Existe-t-il une fatalité unilinéaire du développement capitaliste ou est-il possible aux pays agraires à structures de production et de gestion communautaire et à institutions de propriété collective, non encore entièrement détruites par le colonialisme, de construire le socialisme en élaborant un appareil industriel sans passer par une phase d’accumulation capitaliste ? »

Pour accomplir son projet, il commencera par nous présenter la spécificité et l’universalité de la pensée marxiste, ensuite la connaissance du passé du monde négro-africain….

La conscience transformatrice occidentale

        La conquête et la domination occidentale du monde négro-africain coïncident avec la naissance du capitalisme dont la base est la propriété privée. En effet, à la suite de la dissolution de la féodalité, les européens entreprennent de transformer les modes de production des parties du globe terrestre qu’ils conquièrent en modes de productions favorables au capital. Ils poseront ainsi le capitalisme comme un mode de production essentiel et naturel en Afrique où le pouvoir financier impérialiste agresse les économies, les ressources naturelles et matérielles, et transgresse les barrières locales et frontières nationales pour la constitution d’un marché mondial orienté vers une maximalisation du taux de profit, but ultime de l’idéologie capitaliste.

          Le temps est l’autre équation nécessaire pour l’expansion exponentielle du capital car la réduction avec les progrès scientifiques et techniques (moteur à vapeur…) va permettre l’accélération et l’intensification des échanges. C’est dans cette perspective que seront engagés les projets de construction des voies de communication notamment à travers la construction des lignes de chemins de fers, des routes et les divers investissements coloniaux dont l’Afrique sera bénéficiaire. Toutefois, nous ne devrions pas nous laisser séduire par ces projets car comme nous le verrons avec Lénine dans L’Impérialisme, stade suprême du capitalisme[1] : « La construction des chemins de fer semble être une entreprise simple, naturelle, démocratique, culturelle et civilisatrice aux yeux des colonisateurs pour masquer la hideur de l’esclavage capitaliste. Mais en réalité, « les liens capitalistes qui rattachent par mille réseaux ces entreprises à la propriétés privées ds moyens de production en général, ont fait de cette construction un instrument d’oppression pour un milliard d’hommes ».

            Le colonialisme et le christianisme seront dès lors les bras armés du capitalisme. Le premier, se fera avec la violence militaire et l’école coloniale où l’usage de la mnémotechnique permettra l’aliénation des africains en leur enlevant toute conscience d’eux-mêmes afin qu’ils épousent l’idéologie coloniale, c’est-à-dire qu’ils assument eux-mêmes leur oppression et leur exploitation. Cette intériorisation et cette gravure des modèles occidentaux dans la mémoire des peuples va laisser des traces ineffaçables et des séquelles inoubliables au point « d’hypnotiser le système nerveux et intellectuel tout entier »[2]. DIMI en a fait l’expérience douloureuse puisqu’il nous aura confié avoir été victime de bastonnade et de sévères punitions pour avoir malencontreusement fait usage de sa langue maternelle à l’école : le boulou. Ceci est d’autant plus compréhensible car dans l’optique coloniale, le « Nègre ou l’indigène… est une brute ». Il est comme le dit Franz Fanon, « déclaré imperméable à l’éthique, absence de valeurs, mais aussi négation des valeurs…. En ce sens, il est le mal absolu »[3]. C’est pourquoi comme le recommandait déjà Hegel, les sévices corporels et partant l’usage de la violence est salutaire pour lui puisqu’elle lui permet de se réaliser en lui ouvrant les portes de la Civilisation et par conséquent du paradis ou du ciel. Le second bras armé, la doctrine chrétienne à travers l’Eglise aura pour fonction de détruire la personnalité du Négro-Africain d’une part et le génie des peuples d’autre part. Elle se révélera comme étant l’ « opium du peuple » c’est à dire un puissant instrument d’abrutissement des consciences. Ainsi l’alliance mission civilisatrice et évangélisation participe de la conscience européenne. Le politique et l’Eglise sont la recette ayant donné de la saveur à l’économique : le capital.

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Afropolitanis_Christian Elongue

Hommage à Edouard Glissant !

L’homme meurt mais les écrits demeurent.

Diverses sont les cultures de par le monde.
Perverses sont les cultures lettrées, elles deviennent immondes.
Nous vivons à présent dans un chaos-monde :
Où l’homme est devenu l’ennemi de l’homme.
Où la différence est désormais source de rejet et de conflit.
Où frères et sœurs se regardent en chien de faïence
Où la relation père et fils ne tient qu’à un fils.
Où le respect a décampé pour laisser la place au mépris.
Où l’amour se raréfie au profit de la haine.

Aujourd’hui le monde est une géhenne.
Face à ce paysage apocalyptique
Edouard Glissant développe une poétique
Une vision du monde qui se veut certes philosophique.
Mais qui cadre avec mes valeurs axiologiques et éthiques.

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