Attention ! Je n’ai pas dit #Camerounaiserie, qui est un concept porté par Ecclésiaste Deudjui d’Achouka Mondoblog. J’ai dit #CamerounIaiserie. Il y’a la lettre « i » qui fait la différence entre les deux. Pour court-circuiter votre curiosité, sachez que j’utilise ce néologisme tout simplement pour renvoyer à mes pérégrinations, périples et péripéties de voyage au Cameroun, le pays des lions (in)domptables qui est désormais le théâtre de plusieurs niaiseries. Après près de 4 années d’absence, pour des raisons académiques et professionnelles, j’ai enfin refoulé le sol du Camer. Déjà que mon voyage retour à travers ASKY n’a pas été facile, je me consolais avec les beaux souvenirs que j’avais gardés du pays, lors de mon dernier séjour. En effet, j’avais laissé un Cameroun corrompu mais vivant, un Système qui essayait tant bien que mal de survivre. Mais à mon retour, de l’aéroport à mon domicile, j’ai été totalement déphasé (1), dépaysé (2), déboussolé (3), désemparé (4), dépassé (5), désenchanté (6) et désillusionné (7) par ce que je voyais, touchais, entendais, sentais et goutais.